Elle trekke pour la cause
La Grandbasiloise Lydia Ricard-Quirion participera au Challenge contre le cancer au profit de la Société de recherche sur le cancer (SRC). Cette année, la randonnée intensive se déroulera sur la côte amalfitaine italienne, du 3 au 11 mai.
Le défi consiste en un trek de six jours sur la côte amalfitaine en Italie. Les participants parcourront plus de 100 km. « Dans le fond, [un trek] c’est une randonnée de type aventure et de longue durée. C’est un cinq à sept heures de marche par jour que l’on aura à faire avec des dénivelés variables », explique Lydia Ricard-Quirion, de Saint-Basile-le-Grand, qui prend part pour la première fois à ce défi de la SRC.
Elle nous révèle la chance qu’elle considère avoir d’être en mesure, physiquement, de s’entraîner pour participer au Challenge contre le cancer. « Je suis en santé présentement. J’ai le temps et l’énergie nécessaires pour m’investir, alors, pourquoi pas! »
Motivations
« À la base, personnellement et professionnellement, c’est toujours un souci que j’ai eu de contribuer au bien-être des autres. J’ai un background [en] intervention sociale et communautaire. J’ai aussi perdu quelqu’un de mon entourage en 2022 », témoigne Mme Ricard-Quirion.
« Ma participation, je trouve que c’est un mélange harmonieux entre un défi personnel, à plusieurs niveaux, et une implication sociale », poursuit-elle. Elle raconte qu’ultimement, c’est l’importance de la cause qui l’a poussée à « se lancer » et à « sortir de sa zone de confort ». « Ça me donne l’occasion de me découvrir [de nouvelles qualités] et de me dépasser », remarque-t-elle.
Se préparer
« On est bien encadrés [par la SRC]. On a des séances d’information sur la nutrition et sur l’équipement nécessaire. On procède aussi à une évaluation de notre condition physique », mentionne Mme Ricard-Quirion
« [La SRC] nous recommande de commencer, quatre mois à l’avance, à pratiquer des randonnées plus intensives. Il faut pratiquer l’intensité, la durée et la fréquence [pour développer] notre endurance [et] éviter de nous blesser », soulève la Grandbasiloise, qui entre tout juste dans cette phase d’entraînement du défi. Justement, le 3 février s’est tenue une randonnée préparatoire organisée par la SRC.
Selon la participante de Saint-Basile, cette activité « simple et accessible » qu’est la randonnée en nature entraîne des effets bénéfiques « autant pour le mental que pour le corps ».
Les dons
Cet automne, ses efforts se concentraient sur des stratégies de financement pour amasser les 9 500 $ nécessaires à la réalisation du défi. Sur ce montant, 35 % utilisés pour couvrir les frais de déplacement et d’hébergement liés au voyage. Le reste est alloué en totalité à la recherche pour le cancer.
Pour la SRC, le Challenge contre le cancer est un moyen important de sensibiliser la population et d’attirer son attention sur les effets d’envergure que peuvent avoir les dons sur l’innovation dans les traitements contre le cancer. « On devient une sorte d’ambassadeur pour la cause, un vecteur de propagation du message », exprime Mme Ricard-Quirion. Ce sont 4.5 millions de dollars net qui ont été amassés pour la recherche sur le cancer depuis la création du Challenge de la SRC, en 2010.
Au moment d’écrire ces lignes, la Grandbasiloise a amassé 87 % de son objectif de financement. Elle souligne la généreuse implication de sa communauté dans sa démarche. Cela lui a permis de réaliser des évènements de levée de fonds fructueux en collaboration avec des entreprises locales. Elle compte sur son « Quilldon » du 10 février prochain pour atteindre son objectif et enfin commencer à mettre toutes ses énergies dans l’entraînement physique que le défi implique. Il est possible de suivre sa démarche sur sa page Facebook « Je trek pour la cause ».
Statistiques
Selon Statistique Canada, le cancer est la principale cause de décès au Canada. Plus de deux Canadiens sur cinq sont susceptibles d’être atteints d’un cancer au cours de leur vie et on estime qu’un Canadien sur cinq en perd la vie. « De toute évidence, [cette cause] nous touche tous de près ou de loin », conclut la Grandbasiloise.