Un premier roman pour Michel Bélanger

Se laissant inspirer par la montagne de Saint-Bruno, Michel Bélanger réalise un rêve en publiant son premier roman. Visite au cœur du processus d’écriture du jeune retraité montarvillois. 

Le roman de Michel Bélanger nous transporte à l’époque de la Deuxième Guerre mondiale, à Portneuf. À travers des descriptions historiques, une pointe d’humour et beaucoup d’émotions, l’auteur nous amène à suivre un jeune couple d’amoureux et à vivre, à leurs côtés, les hauts et les bas qui s’imposent à eux.

Dans une deuxième partie, l’auteur nous amène à Montréal, où l’on vit, aux côtés de personnages attachants, leur joie et leur tristesse.

« C’est né de l’ennui. » – Michel Bélanger

Inspiré par la montagne

En emménageant au pied du mont Saint-Bruno, Michel Bélanger s’est laissé inspirer par ce cadre apaisant pour réaliser un rêve qu’il caressait depuis longtemps : écrire son premier roman. Ayant un intérêt marqué pour la lecture depuis sa jeunesse, il a profité d’être à la retraite pour se lancer dans ce projet d’écriture. 

L’environnement et l’entourage de l’auteur sont des sources d’inspiration pour lui. Son cadre familial a joué un grand rôle dans le processus d’écriture de son roman; les membres de sa famille et la ferme familiale de ses grands-parents ont nourri son imaginaire. 

Michel Bélanger n’hésite pas à se rendre sur les lieux qu’il décrit pour approfondir ses recherches et pour se laisser inspirer. Un voyage passé en Écosse sera au cœur de l’écriture de son projet livre.

Défis d’un premier roman

C’est après un an de rédaction et une troisième réécriture que Michel Bélanger fait paraître son premier roman. Soucieux des détails, il a dû faire preuve de lâcher-prise pour le publier, forcé d’admettre que le récit parfait n’existe pas. Il remercie son ami journaliste, qui, en plus de l’avoir aidé pour la réécriture, lui a donné l’élan pour le publier.

Ayant débuté son projet en pleine pandémie, l’auteur a vu la fermeture des centres de recherches compliquer son travail. Toutefois, il doit à la pandémie le coup d’envoi pour l’écriture de ce premier livre. « C’est né de l’ennui », affirme-t-il.

L’auteur a vécu un réel plaisir à travers l’écriture de ce premier roman. Ce fut un processus rempli d’émotion. Le Montarvillois s’accrochait à ses personnages et vivait avec eux les difficultés qu’il leur imposait.

Malgré les défis que peut apporter l’écriture d’un premier roman, Michel Bélanger se dit content du résultat final et des critiques positives qu’il reçoit. 

Et pour la suite?

Y aura-t-il une suite aux histoires des familles Trottier et Bureau? « Fort probablement », assure l’auteur. Mais ce ne sera pas pour tout de suite. L’écrivain a déjà entamé un second projet d’écriture, qui nous amènera en Écosse et sur les plaines d’Abraham, cette fois.

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