Maxime Ly avec le Phoenix de Sherbrooke

Maximne Ly a été sélectionné par le Phoenix de Sherbrooke lors du repêchage de la Ligue de hockey junior majeur du Québec. L’événement avait lieu à Sherbrooke le 10 juin.

« Je porte ma casquette du Phoenix tous les jours depuis le repêchage. Je suis fier de représenter le club! » exprime Maxyme Ly en entrevue avec Les Versants.

Le nom de l’attaquant julievillois a été appelé en 9e ronde (151e choix au total). 

« Pour moi, c’est un pas de plus vers ma carrière future dans le hockey. C’est tout le travail des dernières années qui porte ses fruits. Je suis content de voir que ça paye! » commente le jeune joueur de hockey.

« Je porte ma casquette du Phoenix tous les jours depuis le repêchage. » – Maxime Ly

Repêché par l’équipe locale

Pour la première fois depuis trois ans, la séance de sélection de la LHJMQ se déroulait en présentiel plutôt que sur la toile. C’est d’ailleurs à Sherbrooke qu’avait lieu la grande célébration. Maxime Ly a donc été repêché dans l’aréna où il poursuivra éventuellement sa carrière. « Je suis choyé, reconnaît le jeune homme de bientôt 16 ans. J’ai été sélectionné par l’équipe locale. »

Après l’événement, les nouveaux venus du Phoenix ont pris part à un 5 à 7 dans les installations de la concession. Ce qui a permis au Julievillois de rencontrer les hauts dirigeants, quelques joueurs de l’organisation et de visiter les lieux. « C’était rassembleur. J’ai été impressionné de voir à quel point tous prennent ça à cœur », mentionne Maxime Ly.

Un mot sur la famille

Celui qui porte les couleurs des Gaulois du Richelieu M17 a vécu la journée de l’encan de la LHJMQ en compagnie de ses parents et de son frère. Ensemble, ils ont quitté le domicile familial tôt le matin en direction de Sherbrooke. « J’étais stressé et nerveux. Il fallait arriver sur place à 8 h 30. Nous avons quitté la maison à 7 h et nous avons déjeuné au Tim Hortons, pour continuer la tradition des matins de hockey. Pendant le repêchage, j’étais excité d’être là, mais j’avais les mains moites », se souvient Maxime Ly. Au bout du fil, le jeune a eu une pensée pour ses parents, qui l’ont soutenu depuis ses débuts à 6 ans. « Ils ont tout le mérite. Ils ont accumulé les sacrifices. Ils ont payé pour moi et ils ont mis du temps pour moi. Ils m’ont accompagné dans les arénas. Je leur dis merci. Je les aime beaucoup. J’espère les rendre fiers en tant que personne et maintenant en tant que joueur de hockey. »

Maxime Ly a été appelé en 9e ronde par le personnel du Phoenix. Dans les gradins, il admet qu’il en a eu des frissons. Tout au long de l’encan dès que le nom des Gaulois retentissait, l’adolescent avait le cœur qui lui cognait la poitrine. « Quand ils m’ont choisi, j’ai fait un câlin à mon frère et à mes parents. Ils s’étaient quand même déplacés pour venir me voir », plaide celui qui va poursuivre ses études au cégep en sciences naturelles.

Maintenant de retour à Sainte-Julie pour s’entraîner, l’attaquant de 5 pi 9 po et 147lb doit se présenter au camp d’entraînement de sa nouvelle organisation le 14 août. Or, il ne se fait pas d’illusion. « Je vais tout faire pour me tailler une place, mais je suis un gars avec les pieds sur terre. Je suis réaliste. Si ce n’est le cas, je vais profiter de l’expérience au maximum et ensuite le midget AAA avec les Gaulois demeure une option. Avec eux, je vais gagner en taille, en poids, en expérience, et revenir avec Sherbrooke l’année suivante », lance le joueur de centre.

Du hockey de rue à la LHJMQ

Enfant, Maxime a fait comme des milliers d’autre petits québécois. Il a joué au hockey dans la rue avec les gens de son quartier. « C’est comme ça que tout a commencé pour moi. On avait une belle gang! Puis mon voisin m’a dit que j’avais du potentiel, que j’avais le sens du jeu. J’avais alors 6 ans. À ce moment-là, mes parents n’étaient pas chauds à l’idée de m’accompagner dans les arénas le matin. C’est mon voisin qui m’a accompagné à ma première pratique. Je n’étais pas très agile sur mes patins, mais j’ai continué et j’ai développé ma passion. »

Une décennie plus tard, l’enfant qui avait des difficultés sur patins est à la porte de la LHJMQ.