Un projet écologique à l’école Courtland Park
Un groupe d’élève de 6e année de l’école internationale Courtland Park, à Saint-Bruno-de-Montarville, s’est penché sur comment l’humain a une incidence sur la chaîne alimentaire et, par conséquent, sur la biodiversité.
« Connaissez-vous l’impact que vous avez sur la chaîne alimentaire et sur la
biodiversité? » se demandent Anouk, Mia, Elliott, Léonie, Maïka et Cali, six enfants de l’école internationale Courtland Park.
« Je voulais en savoir plus. » – Mia
Ils avaient le choix de plusieurs thèmes à explorer – une douzaine – tous reliés à la biodiversité. Mais ensemble, ils ont opté pour la chaîne alimentaire.
Quand on leur demande pourquoi ils ont choisi ce sujet en particulier pour leur projet de fin d’année, tous ont une réponse différente. « Je connaissais la chaîne alimentaire. Je connais bien le sujet, le plus grand face au plus petit… Je trouvais que le travail serait plus intéressant », explique Cali. De son côté, Léonie avait envie d’en apprendre davantage. « À l’inverse de Cali, c’est un sujet dont je n’avais pas souvent entendu parler. »
Maïka s’est laissé guidée par la curiosité. « Quand j’ai vu le sujet de la chaîne alimentaire, ça m’a intriguée. Je voulais savoir pourquoi ça fait partie d’un des problèmes dans la biodiversité, l’impact que ça peut avoir sur notre monde », dit-elle. De leur côté, Mia et Anouk s’entendent pour dire que tout est relié. « J’en connais peu sur la chaîne alimentaire. Je voulais en savoir plus. Je savais déjà que tout était connecté, tout dépendait les uns des autres, mais j’avais envie d’aller plus loin pour voir comment ça fonctionne », confie Mia, avant de laisser la parole à son amie Anouk. « La chaîne alimentaire, c’est comme un domino. Quand une chose tombe, tout peut tomber. Je voulais savoir comment une petite chose peut affecter plus grand. » Enfin, Elliott souhait en apprendre plus sur le sujet de la chaîne alimentaire. « J’ai lu les 12 sujets proposés et tous sont reliés. Je ne savais pas vraiment c’est quoi la chaîne alimentaire et pourquoi ils sont tous reliés ensemble. C’est quoi leur relation de chacun. »
Pour avancer leur projet, les enfants avaient droit à des rencontres en classe à quelques reprises dans la semaine. Ils pouvaient aussi avancer à la maison grâce à la plateforme Teams, un outil de travail qui permet de partager leurs trouvailles avec le groupe. « C’est beaucoup plus facile que d’attendre au lendemain à l’école », exprime Elliott.
« Les humains ont une [incidence] sur la chaîne alimentaire avec leurs activités, comme la déforestation, la surconsommation et la pollution. Pour donner plus de place aux animaux, comme les chevreuils ou les abeilles, voici quelques actions qui pourraient être prises : élargir les forêts, ajouter des ruches d’abeilles, comme sur le toit de notre école, planter plus de végétaux (ex: arbres, fleurs…) », peut-on lire dans leur projet.
Chacun a apporté ses idées, les résultats de ses recherches au reste du groupe afin de compléter le travail d’équipe.