Une Gabriella communautaire
Gabriella s’implique dans sa communauté. Cette année encore, la chanteuse est porte-parole du concours Pizzicato, qui se déroulait à Saint-Bruno-de-Montarville le dimanche 4 juin.
« Pour moi, c’est important de redonner à ma communauté. Je le fais naturellement », exprime Gabriella en entrevue.
Le concours Pizzicato permet aux jeunes musiciens à cordes frottées de se mesurer à eux-mêmes afin d’encourager l’apprentissage de leur instrument. À la suite des performances devant jury au Centre communautaire de Saint-Bruno, le concours s’est déplacé au Centre Marcel-Dulude pour la Grande finale ludique. Remise de bourses, de médailles et prestations musicales étaient au programme de la soirée.
Outre son rôle de porte-parole pour Pizzicato, Gabriella a offert une performance de 40 minutes le 27 mai, lors du repas-bénéfice homard au profit de la paroisse Saint-Bruno-de-Montarville. « Je le fais bénévolement pour ma communauté. Ces gens-là travaillent tellement fort. Je ne peux pas, dans ces contextes, exiger un cachet. Sans bénévoles, sans implication volontaire, la société n’est pas viable. Ça se perd, malheureusement. Parce qu’il y a tellement tant à faire dans une vie, c’est admirable, ce qu’ils font. Le bénévolat est une valeur à conserver », mentionne la violoniste de Saint-Basile.
Quand on lui demande d’où vient l’importance qu’elle accorde à sa communauté, Gabriella évoque ses parents. Sa mère s’implique à l’église de Saint-Basile-le-Grand, son père est bénévole à la Maison Victor-Gadbois. Plus jeune, Gabriella était partout dans la municipalité. Elle a été servante de messe et lectrice pour la paroisse de Saint-Basile-le-Grand. Puis elle a travaillé pour la Ville et dans divers commerces locaux, tels le Resto de la place, Chez le Vieux, Les jardins d’Angèle. « Ça fait partie de nos valeurs familiales profondes », insiste celle qui vient de faire paraître une nouvelle chanson, 5 AM, le 26 mai dernier.
Nouvelle chanson
Une pièce qui a été composée pendant la pandémie, puis mise dans un tiroir et oubliée quelques mois. « Pendant le couvre-feu, j’ai vécu cette paix intérieure que je n’avais jamais connue auparavant. La solution que j’ai trouvée pour ne pas sentir l’oppression de cette routine, c’était de me lever tous les jours à 5 am. »
Gabriella prenait alors un café, s’enfermait dans son studio et écrivait. « J’avais l’esprit frais et reposé. C’est comme ça qu’est venue 5 AM, une chanson qui reflète la paix intérieure, le travail sur soi-même, la sérénité, la méditation… »