Stardust se cache à Saint-Bruno
Boogie Wonder Band
Le Boogie Wonder Band : un groupe basé à Montréal composé de 10 musiciens qui parcourt la planète avec un spectacle de musique des années 70, de disco et de funk. Stardust, chanteuse du groupe et membre originale du Boogie Wonder Band depuis 16 ans. Quand elle revient à Saint-Bruno, là où elle a un pied-à-terre, elle sort facilement de son rôle de scène et redevient mademoiselle… Oups! Désolé, c’est un secret. Pour conserver la magie du Boogie Wonder Band, elle préfère rester anonyme!
Celle qui deviendra Stardust étudie à l’UQAM lorsque des copains d’université la contactent afin de former un nouveau projet musical. À l’époque, la jeune femme a fait des études au Conservatoire de musique du Québec, à Chicoutimi. En fait, toute jeune, elle s’initie très tôt à la musique grâce à l’influence de son père, chanteur et musicien, et de sa mère, chanteuse à ses heures. À sept ans, elle amorce des cours de piano et fréquentera ensuite le conservatoire pendant 10 ans. « J’ai étudié le piano pendant des années, alors j’ai toujours pensé que chanter, ce n’était pas sérieux comme carrière. Mais avec le Boogie Wonder Band, je me pince encore aujourd’hui parce que j’ai l’impression de rêver! » mentionne Stardust, que le journal a rencontrée.
Au milieu des années 90, le Boogie Wonder Band est en train de prendre forme, fondé par la bassiste Boogie Cindy et le gérant Michael Weisinger; ils créent ensemble le projet du groupe, les idées, les personnages et leurs histoires.
Originaire de Bergeronnes, un petit village nord-côtier situé aux abords du fleuve Saint-Laurent, la jeune fille d’alors se laisse bercer par le rythme des vagues et le chant des baleines pendant toute son enfance. Mais à 19 ans, la carrière de chanteuse lui fait de l’œil et l’attire dans la jungle montréalaise. La grande aventure, le rêve de toute une vie, est sur le point de commencer. « J’ai passé une audition pour le Boogie Wonder Band et j’ai été sélectionnée. Le succès du groupe a été quasi instantané. Nous avons été les premiers à donner un second souffle à ce genre musical, à faire revivre les succès des années 70. Les gens vénéraient la boule disco! » explique Stardust.
Dès le départ, le groupe attire les foules, d’abord au Dogme à Montréal, ensuite tous les samedis soir pendant trois ans au Dagobert à Québec et les lundis au Bourbon Street North à Sainte-Adèle.
Celle qui personnifie Stardust sur scène a grandi avec deux frères plus âgés qu’elle. « J’ai donc passé beaucoup de temps à écouter Iron Maiden, Genesis, Pink Floyd, Ozzy, Michael Jackson, Sinead O’Connor et la musique classique, de par mes études. » On est bien loin du repertoire disco avec les « I Will Survive », « Disco Inferno », « We Are Family », et autres « Dancing Queen ».
Après Montréal, Québec et Sainte-Adèle, le succès du Boogie Wonder Band traverse les frontières. Les spectacles colorés, déjantés et rassembleurs du groupe l’amènent aux quatre coins du monde. Les barrières culturelles sont abolies et les musiciens montent sur les planches en Amérique du Nord, au Japon, en Chine, en Europe, au Mexique, en Argentine. « Nous sommes constamment en tournée depuis 16 ans; nous avons voyagé partout à travers le monde. »
Grâce à cette belle aventure musicale, Stardust y rencontre aussi celui qui deviendra son copain, Eddie Toussaint, le percussionniste, qui réside avec elle à Saint-Bruno-de-Montarville. Ils sont ensemble depuis maintenant cinq ans. « Appelons ça la magie du disco! », glisse-t-elle avec le sourire avant une gorgée de café.
Plusieurs célébrités ont aussi confié la mission d’une soirée réussie au Boogie Wonder Band : Céline Dion, Donald Trump, Jon Bon Jovi. Le Boogie Wonder Band continue de voyager au bout du monde et électrise soirées de gala, premières et casinos, dont le Casino de Montréal. Ses membres ont déjà dansé au Stade McGill, lors de la mi-temps d’un match des Alouettes de Montréal, ainsi qu’aux Grands Prix de Monaco, d’Indianapolis et de Montréal. « Ma plus grande fierté, c’est la longévité du groupe. Et j’espère que notre carrière va se poursuivre encore longtemps. »
Le Boogie Wonder Band se produira en première partie de Foreigner le 10 février lors de l’événement Mardi Gras Bacchus Krewe Ball, à la Nouvelle-Orléans, ainsi que le samedi 16 février, à L’Astral, pour sa rentrée montréalaise. Des billets sont en vente au comptoir du Cafellini (1412, rue Montarville), à Saint-Bruno. « Une foule de 85 000 personnes devrait être sur place pour la soirée Mardi Gras. Ça va être très spécial! Un bon moment », de conclure la pianiste.