Les élèves reviennent complètement ébahis
Projet Minta 2013 : rénovation d’une école primaire au Sénégal
Il y a quelques semaines, des élèves de l’École d’éducation internationale de McMasterville sont revenus de Pambal, au Sénégal, où, dans le cadre d’un stage d’initiation à la coopération internationale, ils ont participé à la restauration d’une école primaire. Selon les commentaires recueillis auprès de quatre d’entre eux, ils sont unanimes : l’entraide est inestimable!
Quand on a demandé à Amélie, Sylvie, Maude, Cassandre et Evelyne quel était le souvenir marquant qu’elles retenaient de leur voyage, elles ont répondu : l’accueil, la générosité et l’importance du partage venant de leurs hôtes. En effet, même si la majorité des gens qui vivent en Afrique sont pauvres financièrement, ils sont très riches personnellement.
Le séjour au Sénégal aura tôt fait de changer la perception des filles sur la qualité de vie à laquelle elles ont droit quotidiennement et sur l’importance de passer du temps avec les gens qu’elles aiment.
« J’ai appris à accorder moins d’importance au temps et à aller davantage vers les autres pour apprendre à les connaître », racontent Amélie et Sylvie. « Quand on se retrouve totalement déstabilisé dans une situation inconnue, on prend conscience de ce qui est important et moins important. Maintenant, j’applique ce concept dans ma vie et je me stresse moins pour des choses banales », souligne, pour sa part, Evelyne.
Maude avoue, quant à elle, s’être attachée à sa famille adoptive plus qu’elle ne l’aurait pensé. « Un évènement dont je me souviendrai toujours est celui du jour de mon départ. J’étais seule à la maison avec ma petite sœur sénégalaise d’environ 3-4 ans et je sortais ma valise de la chambre, prête à retourner à Dakar, lorsqu’elle m’a regardée avec un air interrogateur en pointant ma valise. Elle ne savait pas que je partais et j’ai seulement pu lui dire : « Mi payé Canada ». Ça m’a brisé le cœur », d’exprimer Maude.
De son côté, Cassandre se souviendra longtemps du contact facile qu’elle a établi avec ses hôtes. « Je me rappelle une de mes premières soirées avec ma famille. Nous étions assis dans le sable, les enfants, une autre fille de mon groupe et moi. On ne savait pas trop quoi se dire, à cause de la barrière de la langue. Puis, mon amie a commencé à dessiner dans le sable, juste comme ça. Tout un attroupement s’est soudain créé autour de nous. C’était devenu un jeu, presque un spectacle! Les enfants nous demandaient de dessiner certains objets, ce que nous tentions tant bien que mal de faire, et eux aussi s’y essayaient. J’ai ressenti à ce moment-là un véritable partage, une communication qui allait bien au-delà de la langue. Ça m’a vraiment émue de voir une telle complicité se créer si rapidement et naturellement entre deux cultures qui se connaissaient à peine. »
Si, vous aussi, voulez vivre une expérience semblable, laissez-vous tenter par l’élaboration d’un projet humanitaire et rejoignez les rangs de Minta-Saint-Bruno! N’oubliez pas de venir marcher le 4 mai. Départ à 9 h de l’église de Saint-Bruno. (OW)