Des entraînements à l’eau
La fermeture de la piscine de l’école secondaire du Mont-Bruno force des organismes à revoir leur logistique.
Les clubs de natation locaux, tels Aqua-Rythme et SAMAK, déplorent cette fermeture puisque leurs entraînements s’y déroulaient. Depuis l’annonce, en janvier, ces organismes sportifs doivent user de stratagèmes pour trouver d’autres solutions. « Nous avons accès à la piscine de Sainte-Julie (au CCSSJ) un soir par semaine pour une période de trois heures et demie. Nous avons aussi réussi à louer pour quelques heures la piscine de Chambly [à deux reprises] samedi soir.
C’est plus difficile pour les parents et nos entraîneurs d’y être présents, car ce ne sont pas nos heures d’entraînement habituelles », plaide la présidente d’Aqua-Rythme, Nathalie Normand.
En comparaison des heures au CCSSJ, les athlètes d’Aqua-Rythme se retrouvent dans l’eau de la piscine de l’école secondaire six heures et demie par semaine.
L’organisation a effectué des démarches auprès de différentes piscines de la Rive-Sud (Montréal), mais d’après Mme Normand, « toutes les piscines de la région fonctionnent à pleine capacité ».
Selon elle, c’est impossible d’avoir des heures ailleurs au même moment que les entraînements habituels. Aqua-Rythme compte sur les ententes que Saint-Bruno est en train de finaliser pour éviter de débourser des frais supplémentaires. « Nous ne nous attardons pas à cet aspect; nous verrons plus tard les détails avec la Ville. » Le Club se concentre à offrir le maximum d’heures à ses nageuses de haut calibre puisque les compétitions s’amorcent.
Ce n’est guère mieux du côté des nageurs de SAMAK. Le journal a contacté l’entraîneur-chef, Jonathan Blouin, qui évoque, lui aussi, une diminution des heures d’entraînement. « Nos familles membres ont dû revoir leur logistique familiale et faire des sacrifices pour permettre aux athlètes de poursuivre leur entraînement à Sainte-Julie. Avec les heures de fin d’école et l’entraînement, nous avons des athlètes qui se retrouvent avec un nombre d’heures réduit en raison des déplacements supplémentaires », explique M. Blouin.
Par exemple, les groupes de plus jeunes nageurs ne sont pas concernés car on parle d’un entraînement ou deux par semaine. Cependant, pour les groupes d’athlètes plus âgés, à compter de 11 ans, et qui s’entraînent cinq ou parfois six fois par semaine, c’est différent. « Nous parlons dans certains cas de deux heures en moins sur sept à dix heures d’entraînement, plaide l’entraîneur-chef. Mais nous essayons de faire au mieux avec cette situation ».
En attendant, Saint-Bruno leur offre un soutien financier pour la piscine du CCSSJ.
Les Amis-Soleils
Enfin, Les Amis-Soleils sont aussi affectés par la fermeture de la piscine de l’école secondaire. « L’activité des Otaries a été suspendue pour cet hiver, faute de disponibilité à Sainte-Julie. Toutefois, nous sommes reconnaissants pour leur accueil et leur collaboration dans le passé. Les Amis-Soleils sont aussi reconnaissants envers la Ville de Saint-Bruno pour son soutien dans l’élaboration de l’entente », note l’adjointe administrative de l’organisme, Lyanne Levasseur Faucher.