Bientôt fermées
Avec les températures clémentes de la semaine dernière, il est légitime de se demander si la fermeture définitive des patinoires extérieures est imminente.
La Ville de Saint-Bruno n’abandonne pas la partie. « Nos équipes ne s’avouent pas encore vaincues ! La Ville prévoit ouvrir quelques patinoires ce soir [14 février] et on observait des patineurs actifs hier soir. Nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir, malgré les caprices de la météo, pour tenter de garder les patinoires ouvertes jusqu’à la semaine de
relâche », affirme Manon Lacourse, directrice des communications et des relations citoyenne à la Ville de Saint-Bruno-de-Montarville.
La Ville de Sainte-Julie ne semble pas aussi optimiste. « Effectivement, il est possible qu’en raison des conditions climatiques annoncées dans les prochains jours, nous soyons dans l’obligation de fermer nos patinoires », explique Camille Richard, conseillère en communication à la Ville de Sainte-Julie.
« Nos équipes ne s’avouent pas encore vaincues ! »
– Manon Lacourse
La Ville de Saint-Basile-le-Grand a fermé ses patinoires extérieures depuis la semaine dernière. De plus, la surface du bassin Montpellier n’est toujours pas accessible pour les patineurs. Il y a fort à parier qu’aucun patineur ne pourra profiter de la surface du bassin une seule fois cet hiver. « L’hiver que nous avons connu n’a pas permis d’épaissir suffisamment la glace des patinoires. Ainsi, il devient plus difficile de les conserver avec les températures clémentes que nous connaissons actuellement. Nos équipes font le maximum pour pouvoir les conserver le plus longtemps possible. Peut-être que les températures plus froides à venir nous aideront. Actuellement, la météo n’est pas de notre côté pour maintenir en état les installations
hivernales », explique Stéphanie Plamondon, directrice des communications et des relations avec les citoyens à la Ville de Saint-Basile-le-Grand.
La situation en ce qui concerne les pentes à glisser est la même que les patinoires.
Changements climatiques
Selon les données récoltées par l’Organisation des Nations Unies (ONU), les émissions de gaz à effet de serre (GES) continuent d’augmenter. En conséquence, la température à la surface du globe est actuellement supérieure de 1,1 °C par rapport à la température enregistrée dans les années 1800. La dernière décennie (2011-2020) a été la plus chaude jamais enregistrée.
Le fait de passer des combustibles fossiles aux énergies renouvelables (comme l’énergie solaire ou éolienne) permettra de réduire les émissions à l’origine des changements climatiques.Toutefois, cela semble plus facile à dire qu’à faire. Selon une étude de la Chaire de gestion du secteur de l’énergie de l’école des hautes études commerciales (HEC) de Montréal publiée lundi le 13 février dernier, les ventes d’essence sont à la hausse et que le parc de véhicules à essence et la superficie de plancher à chauffer sont en croissance.