Rencontre d’auteure avec Josée Ouimet

L’autrice Josée Ouimet donnera une conférence à la bibliothèque Georges-Brossard le mercredi 25 janvier prochain.

Josée Ouimet est née à Saint-Pie-de-Bagot et y a passé son enfance. Très tôt, elle développe un goût pour la lecture. « La lecture, c’était ma façon de m’évader un peu. C’est ça qui m’a amenée à écrire. Cette espèce de projection dans le temps et l’espace que ça me procure encore, le plaisir d’écrire, c’est ça pour moi », explique l’autrice. Mais avant de s’adonner à l’écriture, elle fait des études en enseignement spécialisé en littérature à l’Université du Québec à Trois-Rivières. C’est à partir de 1995 qu’elle écrit et publie ses œuvres. Depuis, Josée Ouimet a publié une cinquantaine de romans, biographies, nouvelles et poèmes pour la jeunesse et les adultes.

Inspiration et écriture

Josée Ouimet aime combiner histoire et fiction. « Ce qui m’inspire, c’est la quête du personnage. J’aime découvrir des personnages qui ont eu un parcours particulier dans l’histoire. Mes personnages sont en questionnement et c’est ça qui les fait évoluer. Il y a également de la fiction, avec des personnages fictifs et des personnages véridiques et authentiques. »

Son prochain livre, Le laboratoire secret, porte également sur une période historique et la fiction. L’un des personnages fictifs habite la ville de Mont-Saint-Hilaire. L’auteure aime faire connaitre des régions à une époque différente de la nôtre. L’histoire se situe à l’époque de la Seconde Guerre mondiale. Les faits véridiques de ce livre concerne le « Projet Manhattan », qualifié de top secret à l’époque. L’Angleterre étant dans la mire de l’Allemagne nazie, le premier ministre, Winston Churchill, a fait la demande au Canada de mettre en place un laboratoire secret à Montréal. De cette façon, la recherche sur l’énergie nucléaire pouvait continuer. De 1943 à 1945, dans l’aile ouest du pavillon Roger-Gaudry de l’Université de Montréal, pas moins de 580 chercheurs canadiens, britanniques, français et américains unissent leurs cerveaux pour faire avancer les connaissances sur l’énergie nucléaire. Josée Ouimet tient à écrire également sur la part de travail des femmes au sein de ce projet de recherche.

Il faut dire que l’écriture de cette nouvelle trilogie n’est pas de tout repos. « Il [le premier tome] me donne beaucoup de fil à retordre, parce qu’il demande beaucoup de recherche sur les plans scientifique et mathématique et je ne suis vraiment pas bonne en mathématique », dit l’autrice en riant.

Nous avons posé une question difficile à Josée Ouimet : « Parmi les livres que vous avez écrits, lequel est votre préféré? » « C’est difficile de choisir. J’aime particulièrement La marche des nuages, qui est la première trilogie que j’ai écrite. Ça touchait particulièrement l’histoire de la famille de mon mari. Ce roman fait partie maintenant des classiques d’ici », explique-t-elle.

« Cette espèce de projection dans le temps et l’espace que ça me procure encore, le plaisir d’écrire, c’est ça, pour moi. »
– Josée Ouimet

Rencontre

Le 25 janvier prochain, il sera possible de rencontrer Josée Ouimet à la bibliothèque Georges-Brossard. Pendant 90 minutes, l’auteure sera à la disposition des participants pour discuter de ses romans, répondre aux questions. « C’est une rencontre amicale, j’aime aussi poser des questions, tâter le pouls, ce qu’ils aiment ou n’aiment pas, lesquels de mes livres ils ont lus. Je vais parler surtout du métier d’autrice », explique Mme Ouimet.

Depuis 1996, Josée Ouimet fait des présentations dans les écoles, dans les bibliothèques également. « Au début, je pouvais faire des rencontres deux ou trois fois par semaine dans les écoles. De plus, je donnais des ateliers d’écriture à la Bibliothèque et Archives nationales du Québec, et j’ai aussi donné un cours d’écriture agréée à la formation continue du cégep de Saint-Hyacinthe. » Elle a dû arrêter à cause de la pandémie. Mais lentement, les rencontres recommencent.