Nathalie Roy candidate pour être Présidente de l’Assemblée nationale
Le cabinet de la députée de Montarville Nathalie Roy a confirmé au journal que la députée caquiste de Montarville était candidate au poste de Présidente de l’Assemblée nationale du Québec.
L’ancienne ministre de la Culture et des Communication, Nathalie Roy, souhaite pour son prochain mandat présider l’Assemblée nationale du Québec. À ce stade, elle n’a pas souhaité répondre à nos questions.
La première décision de cette assemblée, lorsqu’elle sera de nouveau amenée à siéger, sera donc d’élire la ou le président de l’Assemblée nationale. À ce même moment trois ice-présidents seront par la même occasion élus par l’ensemble des députés. Depuis 2009, le président est élu au scrutin secret.
Pour être candidat un député doit produire une déclaration de candidature au secrétaire général au plus tard à 12 h le jour précédant cette séance. Les ministres et les chefs de groupes parlementaires sont inéligibles. En posant sa candidature, Mme Roy abandonne ainsi toute possibilité d’être de nouveau ministre pour son quatrième mandat de députée.
Il n’a pas été possible de savoir si d’autres députés de la même formation politique que Mme Roy (CAQ) seraient élus, mais il est fort probable que la candidature de Mme Roy soit appuyée par l’ensemble de son parti largement majoritaire au sein de l’Assemblée nationale. Une majorité qui garantirait à Mme Roy son poste.
Le rôle du présidente
La ou le président a trois rôles principaux : diriger les séances, administrer les services et représenter l’Assemblée. L’une de ses tâches les plus difficiles à exercer est de maintenir l’ordre et le décorum, ses rappels à l’ordre peuvent être très fréquents. En tant qu’arbitre des débats, il doit également voir au respect du Règlement. Le président a la responsabilité de trancher les questions de procédure qui sont soulevées. Ses décisions constituent des précédents, qui composent la jurisprudence parlementaire.
Il ou elle a un devoir de réserve et doit se comporter de manière à conserver la confiance des parlementaires lorsqu’il préside les débats. Il doit veiller à ce que tous les députés, quelle que soit leur affiliation politique, aient voix au chapitre à l’Assemblée. Deux conditions essentielles sont requises pour asseoir la crédibilité nécessaire à l’exercice de ses fonctions : la légitimité et la neutralité.