Un 50e bazar bénéfice

Le Centre d’animation mère-enfant (C.A.M.E.) de Saint-Bruno présente le 50e bazar de son histoire, ce samedi 1er octobre, au Centre Marcel-Dulude. L’événement permet de récolter des fonds pour le fonctionnement de l’organisme par la vente d’articles pour bébés et enfants. On en parle avec la présidente du conseil d’administration, Christina Pitacciato. 

Les Versants : Que représente, pour vous, ce 50e bazar du C.A.M.E.?

Christina Pitacciato : La longévité du C.A.M.E., ainsi que son utilité au sein de la communauté de Saint- Bruno. Mais encore plus, il s’agit d’une activité qui reflète bien l’implication de nos membres au succès de notre mission qui est, entre autres, d’offrir un lieu d’échange aux mamans, de briser leur isolement pendant la période qu’elles restent à la maison avec leurs enfants.

Quel est l’objectif financier pour ce bazar automnal?

C’est de récolter le plus d’argent possible, qui servira au bon fonctionnement de notre organisme, au financement de nos activités à l’intention des mamans et de leurs enfants.

Qu’est-ce que les citoyens pourront acquérir lors de ce bazar? 

Les visiteurs du bazar pourront se procurer une panoplie d’articles pour parents et enfants, de la grossesse jusqu’à 10-12 ans. Parmi ces articles de seconde main, on note des poussettes, des jeux/jouets, des livres, des vêtements, des articles de sport…

Pour le C.A.M.E., est-ce la seule campagne de financement? 

Nous organisons deux bazars par an et nous travaillons actuellement à d’autres campagnes de financement, autres que les diverses subventions que notre organisme touche. Ces campagnes constituent un des piliers de notre financement, nous permettant d’offrir un service de halte-garderie ainsi que des activités à l’intention des enfants et des parents.

Combien de bénévoles participeront au succès du bazar du 1er octobre? 

Nous sommes choyés de pouvoir compter sur l’implication d’une quarantaine de bénévoles se mobilisant pour le bon fonctionnement et le succès de l’événement.

Comment se passe la nouvelle année d’activités, amorcée le 6 septembre?  

L’ouverture du C.A.M.E. va bon train. Nous avons adapté notre structure d’adhésion cette année pour pouvoir aider les familles qui n’ont pas accès à une place en garderie; cet exemple illustre bien notre capacité d’adaptation aux nouvelles réalités des familles de Saint-Bruno et des environs. Nous avons donc maintenant des membres » actifs » (au sein de l’organisme) et des membres » usagers de services » qui bénéficient de notre service de halte-garderie et participent aux activités à l’intention des parents. Nous avons déjà franchi le seuil de 30 membres depuis le début septembre.

Quelle activité du C.A.M.E. est la plus populaire, ou la plus appréciée auprès des membres? 

Le C.A.M.E. offre une gamme d’activités pouvant répondre aux besoins et aux goûts divers de nos membres; il est donc difficile d’identifier une seule activité comme étant la plus populaire/appréciée. Mais en haut de liste, nous pouvons mentionner les cafés-causerie, le café-tricot avec la participation du Cercle des Fermières, les activités sportives et les sorties familiales. Pour les enfants, une activité appréciée est l’éveil musical, commanditée par la Caisse Desjardins du Mont-Saint-Bruno.

« Nous sommes choyés de pouvoir compter sur l’implication d’une quarantaine de bénévoles se mobilisant pour le bon fonctionnement et le succès de l’événement. » – Christina Pitacciato

Est-ce que le C.A.M.E. est suffisamment connu dans la communauté montarvilloise? 

Le C.A.M.E. est reconnu, mais la société change. Nos membres font le choix de rester à la maison ou bien décident de ne pas inscrire leurs enfants dans un CPE sur un horaire de cinq jours par semaine. Depuis la COVID, nous cherchons une manière d’attirer plus de parents avec diverses activités attrayantes. Il faut savoir que nos activités sont choisies et organisées par les parents. Avoir le soutien de nos partenaires est toujours un plus pour appuyer notre mission. En tant qu’organisme, nous cherchons toujours plusieurs manières d’aller chercher de nouvelles sources de financement. Il est important de faire circuler nos informations sur les réseaux sociaux, qui jouent un rôle crucial d’information auprès de la population.