Quatre questions à Roselyne Houde

Roselyne Houde accumule les succès au rugby et dans son parcours scolaire. Entre une blessure à la jambe subie au cours des dernières semaines et son entrée à l’Université Laval, à Québec, en septembre prochain, l’athlète de Saint-Bruno-de-Montarville a répondu à nos questions.

Propos recueillis par Frank Jr Rodi
frodi@versants.com

Journal de Saint-Bruno : Vous avez été choisie « Athlète étudiante féminine de l’année », tous sports confondus, au cégep de Saint-Hyacinthe; qu’est-ce que ça représente pour vous?

Roselyne Houde : Mon année de cégep à Saint-Hyacinthe était formidable. Faire partie d’une équipe sportive collégiale change totalement l’expérience du cégep. J’ai eu du plaisir à jouer, l’année passée. L’équipe de rugby était peut-être nouvelle, mais je crois que le soutien de nos entraîneurs, de l’école et des coéquipières a permis d’avoir une année exceptionnelle. Pour moi, je n’aurais pas pu avoir le prix « Athlète étudiante féminine de l’année » sans avoir eu une si belle année avec mon équipe. J’ai aussi un sentiment de fierté d’avoir reçu ce prix, puisque ça représente et ça récompense tous les efforts que j’ai mis dans mon développement physique et rugbystique durant la pandémie.

« Je crois que le meilleur conseil que je pourrais donner à quelqu’un qui commence un nouveau sport, comme j’ai fait, c’est d’avoir du plaisir. Je n’ai jamais arrêté de m’amuser en jouant au rugby et je crois que c’est le plus important. » -Roselyne Houde

Vous avez aussi été nommée « Athlète de rugby féminin de l’année », toujours au cégep de Saint-Hyacinthe; c’est un honneur important?

Au niveau du rugby, je crois que j’ai eu une merveilleuse saison. J’ai appris beaucoup de nouvelles choses [en] stratégie et [en] technique par mes entraîneurs des Lauréats. J’ai fait de gros efforts toute l’année pour apprendre le plus de choses possible de mes entraîneurs pour être prête à jouer universitaire. Cela m’a donné l’opportunité de me démarquer et de grandement évoluer en tant que joueuse. D’ailleurs, je crois que ma volonté, mon désir d’apprendre et mon évolution représentent ce qui a pesé dans la balance pour l’obtention du prix « Athlète de rugby féminin de l’année ».

Vous décrochez des bourses, vous faites les équipes d’étoiles, vous représentez le Québec au rugby… Les honneurs s’accumulent pour vous depuis vos débuts dans cette discipline. Comment expliquez-vous tous vos succès, et ce, même si ça ne fait que quelques années que vous pratiquez ce sport?

Je crois que le meilleur conseil que je pourrais donner à quelqu’un qui commence un nouveau sport, comme j’ai fait, c’est d’avoir du plaisir. Je n’ai jamais arrêté de m’amuser en jouant au rugby et je crois que c’est le plus important. Avec mes équipes, il est arrivé à maintes reprises de perdre des parties et de se décourager, mais je n’ai jamais arrêté d’aimer ce sport et de [soutenir] mes coéquipières lorsqu’on fait face à une plus dure journée. Je crois que lorsque quelqu’un joue en ayant du plaisir, cela se voit sur un terrain, et c’est de cette manière qu’on arrive à performer. Je pense que c’est de cette manière que je suis capable de me démarquer sur un terrain.

Si vous aviez à choisir entre le rugby et le patinage artistique, auquel vous vous adonnez depuis l’âge de trois ans, quel sport privilégieriez-vous et pourquoi?

Le patinage artistique reste et restera toujours une partie importante de moi. Il est certain que je patine depuis beaucoup plus d’années que je fais du rugby; c’est pourquoi il est très difficile de choisir entre ces deux sports. Malgré tout, je crois que le rugby prend une place de plus en plus importante dans ma vie, puisque les valeurs du rugby et la communauté qui l’entoure m’apportent beaucoup. Le fait aussi que ce soit un sport d’équipe est une chose qui est vraiment importante pour moi. Je peux dire que le rugby l’emporte sur le patin ces temps-ci.

QUESTION AUX LECTEURS :

Que pensez-vous des succès de Roselyne Houde au rugby?