Plaisir et souvenirs avec la Ligue de hockey de la Mosaïque

À l’école primaire de la Mosaïque, à Saint-Basile-le-Grand, le hockey Cosom occupe une place spéciale. Depuis plus de 10 ans, l’enseignant en éducation physique qui en est responsable, Martin Fabre, bonifie l’activité.

Une visite à l’intérieur de cette école nous fait rapidement comprendre que la Ligue de hockey de la Mosaïque (LHM) fait la fierté de tous. Le mur du couloir qui mène au gymnase est dédié aux exploits des jeunes hockeyeurs. On y retrouve les plus récents élèves intronises au Temple de la renommée, comme Emma Jenkins, Matthis Azadaly, Evlyn Rebmann ou encore Derek Dalpé. La bannière noire de la LHM y est aussi accrochée. Puis, un peu plus loin, les résultats des plus récentes séries éliminatoires sont affichés. Cette année, les Flames ont soulevé la coupe durant la session hiver 2022; les Rangers ont remporté les grands honneurs pour la saison d’automne 2021.

À l’intérieur du gymnase, le logo de la LHM est peint sur le mur. Il suffit de soulever les yeux pour apercevoir les bannières des équipes gagnantes des dernières années. Même si la LHM s’adresse seulement aux élèves de 4e, 5e, 6e année et aux enfants de deux classes en adaptation scolaire, le projet fait la fierté de toute la communauté de la Mosaïque.

« La LHM a été magique pour eux. Ils ne retrouveront jamais cela ailleurs. » – Martin Fabre

Nostalgie

Mais l’heure était à la nostalgie, vendredi dernier, pour quelques-uns des jeunes de 6e année qui quitteront pour le secondaire. Le journal Les Versants était sur place pour assister à une rencontre amicale entre enseignants et joueuses finissantes sur l’heure du midi. Le dernier match de l’année. « Je trouve ça plate. J’aime bien la ligue. Le hockey me permet de bouger durant le dîner. Quand on gagne, c’est toujours l’fun », exprime Alicia.

Assis le long du mur, des garçons et des filles encouragent les vedettes sur la surface de jeu. Certains d’entre eux avaient un pincement au cœur. « Je suis un peu déçu de savoir que c’est ma dernière année ici. J’ai adoré ça, le hockey Cosom. Ça me motivait. Ce n’était que du bonheur avec mes amis », souligne Collin.

Pour sa part, Aleksi est fébrile d’entrer au secondaire, où il retrouvera un ami qui y est déjà. Par contre, il confie que c’est dommage de quitter la Mosaïque, le hockey et sa bande d’amis.

Des cris, des applaudissements, des chants fusaient dans le gymnase durant la joute. L’ambiance était élevée, mais ce n’est rien par rapport à ce qui se déroule durant les séries éliminatoires, selon ce que nous révèle Martin Fabre. « Toute l’école est impliquée. »

En entrevue, le chef d’orchestre de la LHM évoque, lui aussi, cet aspect de nostalgie qui revient chaque année, en juin. Un pincement au cœur qui le rejoint également.Un sentiment qu’il ressent. Voir partir ces enfants de 6e année, ces jeunes finissants, est difficile pour Martin Fabre. « Je conserve de bons souvenirs de tous ces élèves. Ce sont comme mes enfants. Beaucoup quittent. Ils ont le cœur serré de partir et de ne plus avoir cette chance de jouer dans la LHM », relate l’enseignant.

En partant de la Mosaïque pour entamer un nouveau chapitre de leur vie, les enfants reconnaissent qu’ils ne retrouveront sûrement pas le même concept de hockey, « aussi structuré et organisé » au secondaire. « La LHM a été magique pour eux. Ils ne retrouveront jamais cela ailleurs », estime Martin Fabre.