Yvon Trépanier: passionné des oiseaux

Les passionnés d’oiseaux sont nombreux à Saint-Bruno-de-Montarville; coup d’œil sur l’un de ces photographes et ses sujets.

Yvon Trépanier est retraité depuis plusieurs années. Résidant à Saint-Bruno, il se rend quotidiennement au parc national afin d’y observer la multitude d’oiseaux qui y ont établi un habitat.
« Depuis une dizaine d’années, j’ai été en mesure d’identifier 134 variétés d’oiseaux au fil de mes visites », dit-il en entrevue au journal Les Versants. Ce nombre est une indication qu’il y a une richesse sur notre territoire à cet égard. Est-elle connue des citoyens? Pas forcément. 

C’est ainsi que, par son amour de la nature et des milieux naturels – il est spécialiste de plein air de formation, a été patrouilleur en ski de fond et a fait carrière comme technicien en loisirs-, le Montarvillois a pu découvrir peu à peu cette richesse de la montagne. « Nous sommes entre autres privilégiés pour les oiseaux de proie. On peut entre autres observer des buses à queue rousse ou des urubus à tête rouge. » 

134

C’est le nombre de variétés d’oiseaux qu’Yvon Trépanier a pu observer dans le parc national jusqu’à maintenant

Lieu propice 

Parmi les lieux de prédilection pour observer les oiseaux montarvillois, on compte bien sûr le parc national, mais également un site moins visité : le parc du Frère-Marcel-Alary. « Il s’agit d’une zone tampon avec le parc national, où se trouvent beaucoup d’oiseaux, dont le merle bleu de l’est. » 

La période actuelle est d’ailleurs propice à l’observation des oiseaux, selon M. Trépanier. « On entre dans la période la plus riche avec les oiseaux migrateurs. Les merles bleus de l‘est sont là, alors que les passerins indigos et plusieurs espèces de parulines seront visibles vers la mi-mai et il s’agit d’oiseaux intéressants à observer. »

Outils à employer 

Comme il arrive fréquemment d’entendre les oiseaux sans forcément les voir, Yvon Trépanier recommande d’utiliser une application qui règle le problème : Merlin Bird ID. Cet outil, offert gratuitement et créé par l’Université Cornell, aux États-Unis, permet entre autres aux amateurs d’enregistrer le chant d’un oiseau pour ensuite vérifier de quelle espèce il s’agit. « Je remarquais qu’en faisant des sorties pour observer les oiseaux, je revenais avec une dizaine de variétés observées, alors que d’autres en étaient pour leur part à une trentaine. J’ai alors compris l’importance de bien connaître le chant des oiseaux », de dire Yvon Trépanier, qui estime mieux les connaître désormais.

Un autre outil pouvant s’avérer intéressant est l’application eBird. Il permet d’indiquer dans une base de données quelles espèces les amateurs ont pu observer lors d’une sortie dans un lieu quelconque. Ainsi, cela permet aux chercheurs de surveiller les migrations des espèces à travers le monde. Yvon Trépanier utilise cette application, aussi développée par l’Université de Cornell.