Un troisième acte en guise de première pour Johanne Tremblay

Johanne Tremblay, résidante de Saint-Bruno-de-Montarville, après plus de 20 ans dans le monde de la rédaction, publie son premier roman : Troisième acte.

Depuis mars, dans toutes les bonnes librairies, selon la formule consacrée, Troisième acte, le roman de Johanne Tremblay aux Éditions Saint-Jean, présente une histoire qui met de l’avant des valeurs qui semblent habiter l’auteure. Le pouvoir de l’imagination, la réalisation de soi, la persévérance, pour ne pas tomber dans le renoncement, sont autant de questionnements auxquels le lecteur sera confronté à travers la pléiade de personnages du roman qui prennent vie dans le monde de leur créatrice.

« Il y a une grande part de François en moi. J’avais plusieurs projets de télé, écrits avec une amie, mais qui n’ont pas abouti. Chez moi, lorsqu’on tire un trait sur un projet, ce dernier continue à exister », nous explique l’auteure, qui, avec ce roman, a fait le ménage dans ses archives en refaisant vivre plusieurs de ses anciens personnages qui avaient été remisés au placard. Et il y avait de la matière, entre la traduction et la rédaction de toutes sortes de contenus. Mme Tremblay invente des histoires depuis vingt ans. « Un baccalauréat en Études françaises et des années de journalisme à la pige plus tard, j’ai compris que la fiction m’allumait bien plus que l’info. »

« Il y a une grande part de François en moi. » – Johanne Tremblay

C’est ainsi qu’elle a eu l’idée de Troisième acte, qui est l’histoire d’un scénariste à la prospérité chancelante, François, qui trouve devant sa porte, un bon matin, une femme qui prétend être l’un des personnages qu’il a jadis créés. S’il a abandonné tout espoir de réussir au cinéma ou à la télévision, François n’avait toutefois pas réussi à faire le deuil de ces gens qui habitent toujours un recoin de son esprit. Pas au point, cependant, de croire cette femme qui lui réclame un meilleur destin! Tout ce qu’ils demandent, ces personnages qui croupissent dans le sous-sol de l’esprit de François, suspendus dans un avenir incertain, c’est d’entrer dans l’imaginaire populaire afin de pouvoir y rester. Arrivera-t-il à les renvoyer dans leur monde initial?

Travailleuse autonome, Mme Tremblay aura mis près de quatre ans à écrire son premier roman. « Parfois, dans l’écriture de ce livre, j’ai eu l’impression de traverser le lac Saint-Jean à la brasse, tellement la tâche me semblait insurmontable. La glace est maintenant brisée », explique celle qui a déjà en tête, désormais, une autre histoire à raconter dans un prochain ouvrage.
Troisième acte se lit d’une traite et s’adresse aussi bien à un public d’adolescents que d’adultes. En 248 pages, l’auteure réussit à nous faire sauter d’un personnage à l’autre, d’un monde imaginaire au réel avec facilité, sans nous perdre dans les labyrinthes d’une intrigue qui nous fait passer un bon moment.

Une histoire pleine de rebondissements, de clins d’œil vraiment très, très cool sur la réalisation de soi et la puissance de l’imagination, sur la persévérance et le renoncement.
Après avoir fait carrière en journalisme, Johanne Tremblay a fondé une entreprise offrant, depuis plus de vingt ans, des services professionnels de rédaction, de révision et de traduction. En plus de publications régulières sur son blogue, www.johannetremblayetmoi.com, elle a publié des ouvrages touchant les domaines de l’éducation, de la musique et des affaires.