Jean Houde, bénévole pour l’aspect spirituel
Pour Jean Houde, le bénévolat fait partie de sa vie depuis longtemps. Il est, notamment, président de l’assemblée de fabrique de la paroisse de Saint-Bruno-de-Montarville.
Cette année, la Semaine de l’action bénévole se déroule du 24 au 30 avril.
« Pour moi, le bénévolat, c’est la troisième partie de ma vie », amorce Jean Houde, en entrevue avec Les Versants.
Jean Houde évoque alors sa famille, son emploi et ensuite son rôle de bénévole au sein de la communauté. « J’en ai fait un peu toute ma vie », dira-t-il pendant notre entretien.
Mais c’est surtout au sein de la paroisse de Saint-Bruno-de-Montarville qu’il s’est impliqué davantage de façon bénévole.
« Lorsque mes enfants étaient en âge de leur première communion, je suis devenu parent accompagnateur. Ce qui m’a amené à venir en aide aux animateurs de catéchèse », raconte Jean Houde.
« Il y a un aspect divin au bénévolat. » – Jean Houde
Ces mêmes animateurs l’ont ensuite recruté afin qu’il se joigne à leur équipe. Il a accepté l’offre pour un certain temps. « Finalement, après 11 ans, je suis toujours animateur bénévole de catéchèse! »
Avec le temps, Jean Houde a pris d’autres rôles, comme celui de marguillier parmi les membres du comité d’administration de l’assemblée de fabrique de la paroisse. C’était il y a six ans. Aujourd’hui, il en est le président. « Quand le président sortant a pris sa retraite de ce rôle, j’ai signalé mon intérêt, poursuit M. Houde. Je suis devenu président d’assemblée de fabrique. »
Les responsabilités d’un président d’assemblée de fabrique relèvent d’un travail d’équipe. Le mandat du groupe est de gérer les biens de la paroisse. L’église, le cimetière, les employés de soutien…, mettre en place des activités de financement est aussi une partie importante de leur rôle, de même que s’assurer d’avoir des membres dans la fabrique. « Donc, le recrutement est aussi une tâche à réaliser. »
Comme il le disait plus tôt, le bénévolat fait partie de sa vie depuis longtemps. Pendant ce qu’il appelle « [s]a jeune période adulte », il s’est impliqué bénévolement dans le sport amateur universitaire. Il suivait alors des études à l’Université Laval, à Québec. Puis, à son arrivée à Montréal, l’homme s’est tourné vers des activités de bénévolat corporatif.
Son implication à la paroisse n’aura été qu’une suite aux heures de bénévolat qu’il accumulait déjà depuis un certain temps.
Selon lui, un bon bénévole doit avoir au moins deux qualités, soit celles d’aimer les gens et d’être généreux. « On ne sait jamais combien d’heures le bénévolat peut représenter. Souvent, on se laisse surprendre par les demandes… »
Après une pause, il reprend. « Je suis content d’aider les gens, de les dépanner et de les rendre heureux. Pour moi, le bénévolat, c’est de redonner au suivant. Je dirais qu’il y a un aspect divin au bénévolat. Un aspect spirituel de ma vie que ça permet de combler », insiste-t-il.