Des tests rapides disponibles et demandés

La pandémie de COVID-19 reculait dans les derniers mois, mais avec la sixième vague qui a débuté vient également un plus grand nombre de demandes pour des trousses de tests rapides.

Il y a près de 4 mois, les pharmacies de nos villes recevaient leur première cargaison de tests rapides. Les files d’attente se faisaient longues devant les établissements, certains ont eu des ratées informatiques et toutes peinaient à répondre à la forte demande pour les 108 trousses disponibles par pharmacie. 

Aujourd’hui, c’est une situation diamétralement différente à laquelle s’adonnent quotidiennement les employés de la pharmacie grandbasiloise Familiprix Benoit Ménard. « On a une augmentation claire du nombre de tests demandés », indique le pharmacien au journal Les Versants. Or, même si la demande se fait plus grande, l’approvisionnement n’est plus un problème. « Depuis 1 mois et demi à 2 mois, on a toujours une certaine quantité de tests en stock et il n’y a plus d’enjeu à ce niveau-là. »

« Depuis 1 mois et demi à 2 mois, on a toujours une certaine quantité de tests en stock et il n’y a plus d’enjeu à ce niveau-là. » 

-Benoît Ménard

Au niveau du personnel, Viviane, qui travaille également dans le même établissement, indiquait qu’aucune coupure n’a dû être faite étant donné que le nombre d’employés n’avait pas été augmenté pour répondre à la période de fort achalandage des mois de décembre et janvier derniers. « Nous n’avons pas engagé à long terme, c’est plutôt le personnel en place qui travaillait plus fort et davantage d’heures pour répondre à la demande. »

Médicament contre le virus

Depuis quelques semaines, le médicament Paxlovid s’est ajouté à la trousse d’outils pouvant être utilisés afin d’aider les patients qui contractent la COVID-19 sous une forme grave ou qui ont une couverture vaccinale incomplète. « Les gens qui peuvent y avoir accès doivent respecter certains critères bien précis pour que nous le prescrivions. Nous n’avons pas une très grande quantité de personnes qui viennent se le procurer quotidiennement », mentionne Benoît Ménard.

Vaccination suspendue

Autre service qui prend du recul dans nos pharmacies:la vaccination pour la 3ème dose contre le coronavirus. Pour la succursale grandbasiloise de Familiprix, ce service a été suspendu en raison du faible nombre de personnes qui prenaient rendez-vous pour y avoir accès. « L’infirmière qui vient pour ce service à notre pharmacie est déjà employée sur une base sporadique », dit Viviane. « Nous avons donc écoulé les doses de vaccin avant de fermer la vaccination de la troisième dose pour le moment. » 

À l’échelle provinciale, la vaccination avait ralenti au début mars, avec en moyenne 7000 doses administrées quotidiennement durant la première semaine du mois dernier. Pour la même semaine du mois d’avril, ce sont en moyenne 19 053 personnes qui ont reçu une dose de vaccin chaque jour.  Le Québec a encore plus de 4,3 millions de vaccins en stock. Au total, 51,1% de la population de la Montérégie avait reçu au moins une dose de rappel en date du 6 mars. Ce nombre en était plutôt à 52,2% en date du 7 avril.