Le Relais pour la Vie de retour, mais pas à Saint-Bruno

Le journal Les Versants a appris que le Relais pour la Vie n’aura pas lieu à Saint-Bruno-de-Montarville cette année. Le comité organisateur a été jumelé à celui de Boucherville. L’événement se déroulera au parc Vincent-D’Indy le 11 juin.

Autre changement, le Relais pour la Vie se tiendra sur une période de 6 heures, alors que la tradition en avait fait une activité de 12 heures.

Le Relais pour la Vie était reconnu pour s’amorcer en soirée et se continuait toute la nuit, jusqu’au matin. Pas en 2022. Cette année, les marcheurs pourront retourner à la maison à compter de minuit. « La Société canadienne du cancer a décidé que ce serait plus facile de réduire à six heures pour revenir en présentiel. Pour certains participants, c’est plus difficile de passer une nuit complète. Puis le parc Vincent-D’Indy ne se prête pas trop pour disposer des tentes sur le terrain », explique la bénévole responsable de la rétention des participants à la Société canadienne du cancer, Kathleen L’Abbée.

La marche permet de célébrer la vie, de rendre hommage aux personnes touchées par la maladie, de lutter ensemble afin que plus personne n’ait à craindre le cancer. Les dons recueillis sont remis à la Société canadienne du cancer (SCC).

« Il n’y a que moi de Saint-Bruno qui ai continué. » -Kathleen L’Abbée

Pendant 15 ans, une édition du Relais pour la Vie se tenait à Saint-Bruno, du moins jusqu’en 2019. Le rendez-vous avait lieu au site du Vieux Presbytère et du lac du Village. L’endroit en a fait sa renommée. Puis permettait à plusieurs de s’installer avec tentes et roulottes.

Malgré le cachet que procurait le parc de Saint-Bruno, l’activité ne sera pas de retour cette année. « Avec la pandémie, la Société canadienne du cancer a été obligée de réduire la masse salariale de ses bureaux. Plusieurs bénévoles n’étaient pas intéressés à réintégrer les comités organisateurs. D’où le jumelage de certains Relais. Mais ça ne veut pas dire que l’événement ne reviendra pas un jour à Saint-Bruno », mentionne Kathleen L’Abbée.

De son côté, le spécialiste du programme Signature de la SCC, Alberto Tihan, soutient que le nombre d’événements a dû être réduit en raison d’un manque de bénévoles. Il précise : « Sur la Rive-Sud (Montréal), il y avait plusieurs Relais. C’était plus avantageux d’en fusionner quelques-uns. Nous avons gardé les Relais qui avait assez ou plusieurs membres bénévoles. Les Relais qui manquaient de membres bénévoles, nous les avons invités à rejoindre les comités plus développés. »

En 2019, ils étaient à peine cinq au sein du comité pour le Relais de Saint-Bruno, près d’une douzaine pour celui consacré à Boucherville. « Il n’y a que moi de Saint-Bruno qui ai continué, plaide Mme L’Abbée. La cause m’intéresse et je veux aider à ma façon. Trois sont revenus de Boucherville. Nous sommes maintenant cinq. D’autres vont se joindre à nous lorsque le plus gros de la planification et de la réservation sera réalisé. Mais il en manque encore pour pallier [tous ceux qui ne sont pas revenus]. »

Outre les bénévoles, l’événement a besoin de participants pour connaître du succès. Le coût d’inscription est de 40 $ ou une promesse de don de 150 $.

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