Nathalie Roy sera candidate pour un quatrième mandat dans la circonscription de Montarville
La députée caquiste de la circonscription de Montarville et ministre de la Culture et des Communications, Nathalie Roy, sera candidate à sa succession au poste de députée dans sa circonscription.
« Je sollicite un nouveau mandat auprès des citoyens. » Mme Roy a choisi le retour en présence des députés au Salon bleu de l’assemblée nationale aujourd’hui, après deux ans de pandémie, pour dévoiler en primeur au journal ses intentions d’être candidate à sa succession au poste de députée de la circonscription de Montarville. Un retour à l’Assemblée nationale du Québec, en présence des 125 députés, qu’elle a qualifié de « très émouvant et stimulant. C’est la première fois que je suis avec autant de personnes après deux ans. Il y avait comme une ambiance de rentrée scolaire. »
Une rentrée parlementaire qui rappelle que pendant deux ans, l’ensemble des députés étaient à gérer l’urgence plutôt que mettre en place leur vision. « Personne n’a vu venir la pandémie. Sur mes quatre ans de mandat, j’ai passé deux ans à gérer une crise. Il y a encore du travail et j’y crois. »
« Je sollicite un nouveau mandat auprès des citoyens. » – Nathalie Roy
Un quatrième mandat
Depuis 2012, c’est donc un quatrième mandat auprès de la population de Boucherville et de Saint-Bruno-de-Montarville que la ministre sollicitera auprès des électeurs aux élections générales québécoises du 3 octobre 2022.
Lors de la dernière élection en 2018, Mme Roy avait été élue avec 41,11 % des suffrages, marquant une large majorité de 7 070 voix sur son principal rival Ludovic Grisé Farand, aujourd’hui maire de Saint-Bruno-de-Montarville. Le taux de participation avait été alors de 80,37 %, un des plus forts au Québec. « Nous étions adversaires, nous sommes désormais partenaires. Le but commun que l’on a désormais c’est d’aider les citoyens. Nous avons les mêmes objectifs », d’indiquer Mme Roy.
En tant que ministre de la Culture, Mme Roy compte déposer un plan, après l’annonce du budget du gouvernement prévu le 22 mars, pour redresser un secteur qui a beaucoup souffert des mesures de restriction à la suite de la COVID-19. « J’ai été à l’écoute de 70 groupes du milieu culturel québécois. Je leur ai demandé de m’aider à les aider et ils m’ont guidé dans ce plan qui va répondre aux besoins. » Et lorsqu’on lui demande si elle compte défendre ce plan culturel même après le 3 octobre, elle nous précise qu’il devra se poursuivre « sur plus d’une année. »