Les projets prennent vie à l’école Courtland Park
Les élèves de l’école internationale Courtland Park ont profité cette année de classes extérieures. Un projet instauré par le directeur, François Couture.
Le coût de cette classe verte double de l’école internationale Courtland Park s’est élevé à près de 20 000 $. Un projet qui a été financé par l’obtention de soutiens financiers de la part du gouvernement, de Desjardins et d’un donateur anonyme.
Les travaux de ce que le directeur appelle d’« outdoor learning space » (traduction : espace extérieur d’apprentissage) ont été mis en branle en décembre dernier. Ce qui a permis aux 260 jeunes de l’école d’en profiter tôt dans l’année 2020-2021.
« Étudier entourés d’arbres, c’est inspirant et c’est bon pour tout le monde. » – François Couture
Sous les arbres, les classes extérieures sont aménagées de bancs avec dossier, de tables, de bancs sans dossier et d’espaces au sol, et ce, afin d’adapter les positions de travail. On parle d’aménagement flexible. Un concept que l’école De Montarville et le Collège Trinité, à Saint-Bruno, ont déjà expérimenté, dans les classes et dehors. « Le mobilier s’harmonise avec un environnement naturel. Étudier entourés d’arbres, c’est inspirant et c’est bon pour tout le monde », mentionne, ravi, le directeur de Courtland Park, François Couture.
Selon lui, il y a moyen de modifier la façon d’offrir l’enseignement. Il s’inspire beaucoup du Royaume-Uni et du concept forest school. « Les enfants apprennent mieux dehors et à l’air libre. Dans une classe, un jeune près de la fenêtre et à la lumière naturelle apprend mieux que celui qui est assis au fond du local », explique celui qui a suivi des études en biotechnologie.
Les bénéfices sont nombreux : diminution de la sédentarité, augmentation de la motivation, meilleure concentration… Pour François Couture, le concept de classe verte permet de maximiser l’apprentissage et de sortir des sentiers battus. Les deux zones sont séparées par un jeu d’échecs géant, des pièces en plastique et des tuiles de couleurs. « Un projet qui a emballé les parents!, lance François Couture. Tous les élèves en ont profité, même en hiver. Les consignes contre la COVID les encourageaient à aller à l’extérieur. D’ailleurs, plusieurs d’entre eux étaient bien heureux d’apprendre dehors. »
M. Couture souhaite mettre en place d’autres de ses idées au cours des prochains mois. Par exemple, un potager urbain devrait voir le jour au cours de l’année 2021-2022. « Je me mets en mode subvention dès cet automne pour commencer à construire en mai 2022, dit le principal intéressé. Je veux également monter un projet de jardin de maternelle incluant le jardinage urbain! »
Rappelons qu’une ruche d’abeilles a été installée sur le toit de l’école au printemps 2020. Une initiative qui a permis de distribuer quelque 130 pots de miel dans la communauté montarvilloise.