Les Montarvilloises tissent un bilan positif
Bien que la COVID-19 ait modifié le visage de la saison de balle-molle de la Ligue Les Montarvilloises, elle n’a pas empêché les joueuses de vivre du plaisir sur le diamant sablonneux.
Ce sont des saisons pour six équipes munies de 12 joueuses que la ligue présente habituellement sur le terrain. Or, cette année, une réorganisation a dû s’opérer en raison du déclin d’inscriptions causé par la COVID-19. « Cette année, avec les gens immunodéficients et d’autres plus craintifs relativement à la pandémie, nous avons bâti cinq équipes de dix ou onze filles », chiffre Lucie Carrière, l’une des directrices de la ligue et capitaine de l’équipe Sunlife. De 72 joueuses de balle, elles ont chuté à environ 55. Les duos mère-fille ou les femmes en couple jouaient dans la même équipe, minimisant les contacts entre personnes d’adresses différentes.
Pas de tournois, pas de séries
Plusieurs ligues de balle-molle, femmes ou hommes, ont décidé tout simplement d’annuler leur saison. L’une des raisons est la tenue des tournois de mi-saison et de fin de saison. Ces événements à achalandage massif constituent pour certaines ligues des moments de prédilection servant à financer une partie de la saison. Les Montarvilloises en ont décidé autrement.
« Il n’y pas eu de séries ni de tournois, car ça a pour effet de remplir les estrades. Nous avons joué nos parties et, ensuite, nous quittions le terrain. Il n’y a pas eu d’équipe championne : nous avons toutes été championnes d’avoir eu une saison de plaisir dans le respect des règles », exprime avec sagesse la Montarvilloise.
« Il n’y a pas eu d’équipe championne : nous avons toutes été championnes d’avoir eu une saison de plaisir dans le respect des règles. » – Lucie Carrière
Une saison positive
« Mes appréhensions étaient élevées en début d’année. Le CA était inquiet et se questionnait à savoir si nous allions devoir gérer des gens qui ne font pas attention aux mesures. Tout s’est bien déroulé, finalement. Nous n’avons pas eu de cas de COVID-19 ni de gens démontrant des symptômes quelconques. Les filles ont été respectueuses. Ça a fait tellement de bien mentalement. C’était notre moment d’être dehors, de nous voir, notre échappatoire », trace comme bilan Mme Carrière.
Prochaine saison
La deuxième vague faisant rage, il est difficile de prévoir le genre d’été que réserve 2021. « On ne veut pas être pessimistes, mais on se prépare à avoir le même genre de saison l’an prochain. Toutefois, on abordera la situation avec expérience. On réfléchit à l’éventualité d’un tournoi de mi-saison sans public, mais en ayant des pointages et une petite compétition », complète la capitaine, reconnaissante envers les joueuses de la ligue qui ont contribué au succès de cette saison particulière.
En ce qui a trait aux mesures, chaque équipe possédait ses balles en défensive, chacune des joueuses avait son casque pour aller frapper, les bâtons étaient désinfectés entre chaque utilisation et le désinfectant pour les mains était toujours à la portée des athlètes.