Les bacs bruns arrivent à Saint-Bruno en octobre
Saint-Bruno-de-Montarville
Les bacs bruns tant attendus seront distribués aux résidences des citoyens dès le mois d’octobre.
D’ici quelques semaines, chaque immeuble résidentiel de trois logements et moins recevra un bac brun de 240 litres pour la collecte de matières organiques.
Chaque bac livré contiendra un petit bac pour la cuisine, un sac de résidus alimentaires doublé en cellulose imperméable pour insérer à l’intérieur, un dépliant explicatif sur les matières résiduelles acceptées et refusées, ainsi qu’une lettre.
La Ville de Saint-Bruno-de-Montarville a fait l’achat d’environ 8000 de ces bacs au coût de 486 384 $ au printemps dernier. Pour cet achat, la Ville faisait partie d’un appel d’offres mené par l’Union des municipalités du Québec, ce qui a permis quelques économies, telles qu’un montant de 2,50 $ pour les petits bacs, selon la conseillère municipale Isabelle Bérubé lors de l’adoption du règlement d’emprunt.
Préparez-vous pour 2019
La collecte de matières résiduelles organiques ne commence qu’en janvier 2019 à Saint-Bruno, ce qui donne un peu de temps aux citoyens pour se familiariser avec le processus.
1000
C’est le nombre de tonnes de matières organiques que la Ville espère recueillir dans la première année.
Pour l’instant, la Ville n’a pas d’entente avec qui que ce soit pour le traitement de ces matières, toutefois le maire dit espérer signer un contrat avec l’usine de biométhanisation de Varennes. « On est en train de négocier, on essaie de finaliser tout ça, a-t-il déclaré au conseil municipal. La décision devrait se prendre d’ici la fin du mois de septembre. »
Rappelons que dans une usine de biométhanisation, les matières résiduelles organiques seront alors transformées en digestat qui peut être utilisé comme fertilisant agricole ou comme biogaz.
Une réduction de 1000 tonnes
Au terme de la première année de collecte, la Ville de Saint-Bruno espère recueillir environ 1000 tonnes de résidus qui seront valorisées plutôt qu’enfouies avec le reste des déchets.
Ce ne serait que le début d’un changement, car selon Isabelle Bérubé, il s’agit encore d’un défi à relever collectivement. « À Saint-Bruno, plus de 6000 tonnes de déchets prennent le chemin de l’enfouissement chaque année et la moitié sont des matières organiques, souligne-t-elle. Nous ne devons ménager aucun effort pour réduire nos déchets et le gaspillage alimentaire. »
Pour sa part, le maire Martin Murray réitère que cette mesure a été mise en place dans un souci de lutter contre les gaz à effet de serre. « La réduction des matières organiques s’ajoute aux nombreux efforts faits pour protéger l’environnement, comme la protection perpétuelle du boisé Tailhandier, l’identification des bandes riveraines sur les terrains municipaux, l’installation d’îlots de récupération dans les lieux publics ainsi que le bannissement des sacs de plastique », énumère-t-il.
Les collectes seront effectuées les mardis, à raison d’une fois aux deux semaines de décembre à mars et d’une fois par semaine d’avril à novembre, pour un total de 41 collectes.
Toutefois, les logements multiples, les institutions et les commerces et industries ne seront admissibles à la collecte qu’à partir de 2021.