Des églises bondées
Le 24 décembre, les églises, à Saint-Bruno-de-Montarville et Saint-Basile-le-Grand, sont bondées, et ce, pour toutes les représentations célébrées ce soir-là.
Ces représentations sont nombreuses, selon l’agente de pastorale Caroline Rodrigue. En fait, il y a quatre cérémonies par lieu de culte : une liturgie de la famille et trois messes de Noël, dont la célébre Messe de minuit. « Nos églises sont pleines chaque fois! Ces services religieux attirent les gens en famille. Nos citoyens viennent souvent accompagnés des membres de leur parenté, qui sont en visite », raconte Caroline Rodrigue, que le journal a rencontrée.
Elle ajoute qu’à plusieurs occasions, lors des messes de 18 h 30 et 20 h 30, des paroissiens se retrouvent même debout tellement ces rendez-vous sont populaires.
L’église de Saint-Bruno-de-Montarville accueillerait au-delà de 400 personnes, alors qu’à Saint-Basile-le-Grand, c’est plus de 200 paroissiens qui occupent les bancs du bâtiment patrimonial.
Le 25 décembre et le 1er janvier, au matin, une messe est à nouveau soulignée. Encore une fois, les églises font salle comble, nous dit Mme Rodrigue.
« Ce n’est pas pour rien que la paroisse, à Saint-Basile-le-Grand, a été au cœur des budgets participatifs. Les gens de notre communauté sont nombreux. » – Caroline Rodrigue
Des églises bondées à l’année
Mais celle-ci nous assure que c’est ainsi tout au long de l’année. En effet, selon l’agente de pastorale, il n’y aurait pas plus d’achalandage dans nos églises au cours du mois de décembre, ou lors de la période des Fêtes, que le reste de l’année. « Il y a des messes régulières à l’année et le conseil de fabrique travaille fort pour aller chercher les jeunes familles, qui sont au rendez-vous! Depuis quelque temps, les gens cherchent à revenir dans les églises. Soit pour l’aspect communautaire, soit pour l’aspect de rassemblement. Ils veulent être ensemble », de déclarer Caroline Rodrigue, qui ajoute que fréquenter une église, de nos jours, est devenue une activité intergénérationnelle. « C’est très vivant chez nous… en fait, il y a toujours plein de monde! »
Elle conçoit qu’à une époque, il y a eu une « grosse coupure » par rapport à l’Église, mais elle rappelle que la foi et l’institution sont deux choses bien différentes. « Nous n’avons pas ce regard critique de l’époque de nos parents. La foi ne s’impose pas, ne s’enseigne pas. Elle se vit à l’intérieur de chacun d’une façon personnelle. »
Enfin, la mère de famille rappelle que la paroisse, à Saint-Basile-le-Grand, a été choisie à deux reprises par la population dans le cadre des budgets participatifs : une fois pour la réalisation d’une place publique devant l’église, et une autre pour l’aménagement d’une salle communautaire à l’étage supérieur de la sacristie. « Ce n’est pas pour rien que la paroisse, à Saint-Basile-le-Grand, a été au cœur des budgets participatifs. Les gens de notre communauté sont nombreux. »
QUESTION AUX LECTEURS:
À quelle fréquence visitez-vous votre église?