Des bénévoles depuis 35 ans
Centre de bénévolat de Saint-Basile-le-Grand
Une soixantaine de bénévoles se sont réunis vendredi dernier pour souligner le 35e anniversaire du Centre de bénévolat de Saint-Basile-le-Grand.
L’ambiance était à la fête et l’atmosphère était conviviale dans l’édifice Léopold-Bouchard du 50, montée Robert. Au total, 63 bénévoles se sont rassemblés afin de se souvenir des 35 dernières années de l’organisme. « Je suis contente de voir que les bénévoles ont répondu à l’invitation en grand nombre, de constater qu’ils ont à cœur les intérêts du Centre », mentionne au journal Nicole Reinesch, qui en a été directrice pendant 13 ans. « Une fois par année, nous organisons une petite fête de la sorte dans le cadre de la Semaine de l’action bénévole. Aujourd’hui, nous répétons l’événement, mais nous en profitons pour célébrer 35 ans d’histoire. Nos bénévoles n’ont pas toujours la chance de se rencontrer. C’est l’occasion qu’ils ont pour socialiser, apprendre à mieux se connaître et à s’apprécier », poursuit-elle.
Un goûter était servi à tous ceux qui étaient sur place, autour de plusieurs tables. La salle était remplie et les bénévoles étaient heureux d’être là. « Mes parents ont bénéficié ders services du Centre il y a quelques années. Je me suis donc impliquée pour mettre mes compétences à son service, et ce, depuis 12 ans maintenant. Au début, j’étais chauffeuse. J’ai été directrice. Cette fois, je suis secrétaire trésorière », se rappelle Cosette Villagrassa.
Trente-cinq ans
« C’est grâce à nos bénévoles si aujourd’hui, nous soulignons cet anniversaire. Sans eux, il n’y aurait pas de Centre. Ils sont les principaux responsables du succès de l’organisme », explique le président du conseil d’administration, Jean-Pierre Reinesch. Fondé en 1981 par Lise B. Boisvert et quelques bénévoles, le Centre de bénévolat est un organisme humanitaire qui s’est donné pour mission d’améliorer la qualité de vie dans la communauté. La clientèle se compose de bénévoles, de personnes âgées, de personnes ayant un handicap, de personnes seules et démunies, de personnes en perte d’autonomie, de malades chroniques et de jeunes familles. « Pour moi, le Centre est essentiel comme service à la population grandbasiloise. Bravo aux bénévoles! » déclare la fille de la fondatrice et vice-présidente du CA, Marie-Hélène Boisvert. « C’est une immense fierté pour moi de voir aujourd’hui que l’œuvre de ma mère s’est poursuivie avec d’autres. Le Centre de bénévolat me tient toujours à cœur parce que c’est un organisme qui a su conserver les mêmes valeurs de base, c’est-à-dire l’empathie et l’humanisme. C’est donc toujours facile pour moi de revenir ici. »
La conseillère municipale Line Marie Laurin, qui a été directrice au Centre pendant quelques années, était aussi présente vendredi dernier. « Je suis ici à titre de bénévole parce que je continue de donner du temps à l’organisme tous les lundis matin, pour la conception des paniers de nourriture. C’est difficile pour moi d’imaginer de ne plus en faire partie, alors je tenais à garder un lien. »
« Je donne ici six heures par semaine de bénévolat. Ça me permet de rendre service aux autres et de socialiser. C’est une occupation, sans être un emploi. » – Raoul Boulet
Rappelons que lors de son 30e anniversaire, le Centre de bénévolat avait adopté un nouveau logo. L’image est composée d’une main, triplée, représentant l’ensemble des bénévoles qui donnent la charité, soutenue par la population grandbasiloise et aussi par les différentes instances gouvernementales. Pointée vers la droite, cette main supporte un cœur, symbole de générosité et de solidarité.
« À la maison, je reste seul depuis que je suis veuf. Je donne ici six heures par semaine de bénévolat. Ça me permet de rendre service aux autres et de socialiser. C’est une occupation, sans être un emploi », note Raoul Boulet.
Les principaux services du Centre de bénévolat comprennent l’aide aux personnes handicapées, âgées, malades ou en convalescence, le cours de gardiens avertis et le bottin, la Guignolée, les Paniers de Noël, le transport pour des raisons médicales ainsi que le vestiaire communautaire. « À ma pension, j’avais besoin de m’occuper, de me changer les idées. Je suis venue ici. Ça fait presque 14 ans. Je m’amuse, travaille fort et me suis fait un bon groupe d’amis », de conclure la bénévole Ginette Élie, qui s’occupe du vestiaire communautaire.
QUESTION AUX LECTEURS :
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