États financiers 2010 de la Ville de Saint-Bruno-de-Montarville : l’opposition craint le pire
Après étude des États financiers 2010 de la Ville, déposés la semaine dernière, le Parti montarvillois dit craindre le pire quant à la hausse de la dette de la Ville. Avec une hausse remarquée de 15 % en un an, et donnant suite à une augmentation de 30 % entre 2008 et 2009, le chef du parti, Martin Murray, estime qu’à ce rythme, la dette pourrait bien doubler à la fin de 2012.
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Le plus troublant, selon lui, concerne la dette assumée par l’ensemble des contribuables. « Cette partie de la dette est passée de 39,1 millions en 2009 à 50,6 millions de dollars en 2010, alors qu’elle était de 26,9 millions en 2008, soit une croissance vertigineuse de 88 %. Elle représente actuellement près des deux tiers de la dette totale de notre ville. »
Selon le chef du Parti montarvillois, il faut craindre pour le futur. En se fiant aux données contenues dans les rapports financiers produits par la Ville, les frais de financement ont atteint 3,1 millions de dollars en 2010, alors qu’ils étaient de 2,6 millions en 2009. « Nous sommes en droit de nous poser des questions sur les choix qui sont faits par cette administration, car cela nous met dans une position vulnérable pour le futur », précise M. Murray.
Quant au surplus consolidé hors investissement de 2,9 millions de dollars indiqué dans le Rapport financier 2010, le chef du Parti montarvillois se fait cinglant. « Ce surplus provient essentiellement de la hausse des taxes. Si nous retranchons les quotes-parts versées à l’agglomération, les taxes foncières ont rapporté à la Ville 22,8 millions de dollars en 2010 comparativement à 19,4 millions en 2009, une différence de 3,4 millions. En fait, ne serait-il pas plus approprié de parler d’un trop-perçu? » se questionne-t-il.